Tai chi Chuan
C'est un art martial chinois
On peut le percevoir comme une chorégraphie.
En réalité, c'est une suite de combats menés contre un adversaire virtuel.
En réalité, c'est une suite de combats menés contre un adversaire virtuel.
Le Tai Ji Chuan, c'est ce qu'on nous montre invariablement à l'occasion d'un reportage sur la Chine : une espèce de chorégraphie. (Voir son origine )
Dans les faits, c'est un art martial dit "interne" souvent réduit à une gymnastique de santé, mais qui peut aussi comporter une dimension spirituelle.
Il a pour objet le travail de l'énergie appelée Ji.
La pratique à mains nues (celle que nous étudions actuellement) est elle-même subdivisée en "3 parties". C'est-à-dire en suite de mouvements fluides et continus.
Ces mouvements sont des techniques martiales et leurs enchainements, des "combats" contre un adversaire virtuel.
L'apprentissage et la répétition des formes visent à améliorer la réalisation des techniques et aspirent à ce qu'elles deviennent "naturelles", spontanées.
Le contrôle de ses appuis, la prise de conscience des cercles et des ouvertures (bras-jambes) pour une meilleure respiration et la compréhension du mouvement en rapport à une action sont les bases du Tai Ji chuan.
La forme du Tai Ji chuan :
C'est une espèce de chorégraphie qui met en mouvement les pieds, les jambes, les bras et la tête, alouette... et la respiration.
D'abord, les mouvements doivent être exécutés dans un certain ordre.
Ensuite, il faut soigner les yins et les yangs ; yin, yang, yin, yang, l'un tirant l'autre et réciproquement. C'est comme à l'armée !
Enfin, il faut être bien sur ses appuis.
Les mouvements doivent se faire en interne. (Attention le formateur voit quand même si vous ne les faites pas bien)
Ce sont, paraît-il (je ne les ai jamais comptés), quelque 108 mouvements qu'il faut mémoriser et exécuter en groupe et en rythme si on
est plusieurs. C'est encore plus difficile quand on est seul.
Ils correspondent à une suite de parades contre des attaques imaginaires d'un ennemi virtuel. (On rêve)
Pour tenir la forme, il faut donc avoir de l'imagination.
Il y a trois parties à cette forme : la petite forme (c'est mon cas), la moyenne et la grande forme.
Le niveau va en croissant de l'une (vous pouvez rire, elle était facile) à l'autre ;
"Des pieds dans la glaise à la tête dans les étoiles" (ou quelque chose d'approchant).
Quand on est débutant (les premières années) et qu'on s'initie à la première partie, on pense qu'on n'y arrivera jamais.
On a souvent raison...
Mais on peut toujours espérer.